JUAN GONZALEZ – VEGA, MOSKOVA

Au-delà de son impressionnante carrière professionnelle, la vie de Juan Gonzalez-Vega est avant tout une histoire de destin. Celle d’un Espagnol, débarqué très tôt en France et tombé dans le surf à l’adolescence, que le talent et l’ambition ont d’abord conduit à devenir trader dans une des plus grosses agences new-yorkaises de la fin des années 90.

« J’ai plus un profil d’entrepreneur. J’ai fait carrière dans un groupe, mais on avait la chance d’être des entrepreneurs dans le groupe ».

Une vie faite aussi de rencontres et d’opportunités déterminantes, qui lui ont par exemple permis d’intégrer Quiksilver et d’en gravir les échelons à une vitesse fulgurante. Juan fera notamment partie de l’équipe restreinte de la direction Monde de l’époque et décrochera ensuite des responsabilités clés dans l’organigramme du groupe.

C’est au travers de Moskova que Juan a pu développer la fibre entrepreneuriale qu’il avait déjà aiguisé quelques années auparavant. De sa création aux côtés de surfeurs du groupe, jusqu’à sa vente forcée, puis sa récupération – dans le plus grand secret – et sa gestion en marge de son gros poste chez NaPali, Juan revient sur la saga de cette marque à part entière qu’il dirige toujours aujourd’hui.

Une très solide carrière, entrecoupée d’épisodes marquants, qui confèrent à Juan une énergie particulière, une force palpable, et l’envie de savourer davantage chaque jour, chaque swell, chaque vague. Une histoire de destin, mais aussi de passion.

Un jour, je suis allé voir Pierre et je lui ai dit « il faut que je te dise un truc : j’ai pris la licence Moskova en Europe ». Et là il me dit « Quoi ? Mais ce n’est pas possible ? Mais tu ne peux pas ! »