
Impossible d’évoquer les figures féminines de l’industrie de la glisse sans penser à Maritxu Darrigrand.
Visionnaire et pionnière, elle a contribué à bâtir dès la fin des 70’s les fondations de cette industrie qui n’en était pas encore une. Grande voyageuse, vivant entre mer et montagne, elle est à l’origine des premières projections en France de films de glisse sur grand écran.
« Je n’ai jamais pensé argent ou business, je suivais vraiment mes passions »


Quelques années plus tard, au gré de voyages et de rencontres, c’est dans la ferme basque familiale qu’a été créé NaPali, la division européenne de Quiksilver. Sans ambition ou volonté de carrière particulière, Maritxu s’est tout de même retrouvée à la tête du marketing de la marque. On lui doit notamment des événements (comme la Quik Cup) ou des films (GreenLand) devenus cultes.

Mais l’une des plus grandes réussites de Maritxu est d’avoir permis aux filles d’obtenir la place qui était la leur au line-up – et en dehors – à travers la première marque de surf 100% féminine : Roxy.
De sa création jusqu’à l’impact qu’elle a eu sur des générations de surfeuses en passant par le Roxy Jam ou l’aventure du Vendée Globe, Maritxu raconte l’histoire incroyable de cette marque emblématique.

« Les Roxy Girls étaient belles au naturel, mais elles étaient aussi dans la performance. Elles représentaient vraiment ce qu’était la Roxy Girl, quelque part aussi audacieuses que les hommes. C’est ce qui a fait que la plupart des gens se retrouvaient dans cet esprit Roxy, et qui a fait la force de la marque »

Si elle consacre désormais son énergie à d’autres combats dont la fondation Keep A Breast ou encore Surfrider, Maritxu continue à porter un regard éclairé sur l’industrie de la glisse et ses challenges.

Avec simplicité, elle raconte à notre micro cette carrière impressionnante constamment nourrie de voyages et de projets en tout genre, et portée par la même passion qu’à ses débuts. Bref, un épisode riche, lumineux et incontournable.




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Editorial production: EUROSIMA
Animation: Romain Ferrand / Rémi Chaussemiche
Technical production: Fred de Bailliencourt
Photos: Stéphane Robin